Toute personne est libre de choisir l’établissement de santé qui la prendra en charge, dans la limite des possibilités de chaque établissement. Le service public hospitalier est accessible à tous, en particulier aux personnes démunies et, en cas d’urgence, aux personnes sans couverture sociale. Il est adapté aux personnes handicapées.
Charte de la personne hospitalisée
(circulaire n° DHOS/E1/DGS/SD1B/SD1C/SD4A/2006/90 du 2 mars 2006 relative aux droits des personnes hospitalisées et comportant une charte de la personne hospitalisée)
Le document intégral de la charte de la personne hospitalisée est accessible sur le site Internet :
http://www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/charte_a4_couleur.pdf. Il peut être également obtenu gratuitement, sans délai, sur simple demande, auprès du service chargé de l’accueil de l’établissement.
Désignation d’une personne de confiance
La Loi n° 2002-303 du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé (Article L. 1111-6 du Code de la Santé Publique) prévoit que toute personne majeure peut désigner une personne de confiance qui peut être un parent, un proche ou le médecin traitant, et qui sera consultée au cas où elle-même serait hors d’état d’exprimer sa volonté et de recevoir l’information nécessaire à cette fin.
Cette désignation est faite par écrit. Elle est révocable à tout moment. Cette désignation est valable pour la durée de l’hospitalisation, à moins que le malade n’en dispose autrement. Un imprimé vous sera présenté à l’admission afin d’enregistrer, le cas échéant, votre décision de désigner une personne de confiance.
Loi informatique et liberté
Toutes les informations concernant le patient font l’objet d’un traitement informatisé. Conformément au règlement européen n°2016/679 du 27 avril 2016 (RGPD) sur la protection des données personnelles, entré en vigueur en mai 2018, chaque patient dispose d’un droit d’accès aux informations le concernant (rectification, effacement, limitation, notification, portabilité et opposition) sur demande écrite. Les informations médicales sont également accessibles selon les modalités prévues par la loi et les dispositions règlementaires en vigueur.
La personne responsable de l’accès au document administratif et des questions relatives à la réutilisation des informations publiques est Mr Nicolas Daudé, Directeur Général de l’établissement. Il a désigné un délégué à la protection des données personnelles auprès duquel vous pouvez exercer vos droits au )04 67 35 47 32 ou * dpo.rgpd@stprivat.fr
Recueil des consentements
L’intangibilité de l’intégrité corporelle de chaque personne et l’indisponibilité du corps humain sont des principes fondamentaux auxquels il ne peut être dérogé que par nécessité médicale pour la personne et avec son consentement préalable. Pour cette raison notamment, aucun acte médical ne peut être pratiqué sans le consentement de l’intéressé. Lorsque la personne n’est pas en état d’exprimer sa volonté, sauf urgence ou impossibilité, le médecin ne pourra réaliser aucune investigation ni traitement sans avoir consulté au préalable la personne de confiance, la famille ou, à défaut, un de ses proches.
Toute personne hospitalisée, apte à exprimer sa volonté, peut aussi refuser tout acte diagnostic ou tout traitement ou en demander l’interruption à tout moment. Toutefois, si par ce refus ou cette demande d’interruption de traitement, la personne met sa vie en danger, le médecin tenu par son obligation d’assistance, doit tout mettre en œuvre pour le convaincre d’accepter les soins indispensables.
L’expression de ces consentements, refus de soins et demandes d’interruptions doit être recueillie dans le dossier du patient. Un formulaire spécifique au recueil de ces consentements ou refus (IM 926) sera rempli est conservé dans le dossier du patient.
Directives anticipées
Toute personne majeure, en état d’exprimer sa volonté, peut rédiger des directives anticipées. Il s’agit d’une déclaration écrite, afin de préciser ses souhaits quant à sa fin de vie, prévoyant ainsi l’hypothèse où elle ne serait pas, à ce moment-là, en capacité d’exprimer sa volonté. Un formulaire type peut vous être fourni à l’accueil de la clinique ou téléchargé avec ce lien : Directives anticipées. Ces directives anticipées sont prises en considération pour toute décision concernant un patient hors d’état d’exprimer sa volonté chez qui est envisagé l’arrêt ou la limitation d’un traitement inutile ou le maintien artificiel de la vie.
Les directives anticipées sont modifiables et révocables librement à tout moment. Elles doivent être écrites, datées et signées par leur auteur, qui s’identifie en indiquant ses prénom, nom, date et lieu de naissance.
Communication du dossier patient
En cours de séjour
Chaque patient a la possibilité d’obtenir régulièrement des informations médicales le concernant auprès du praticien référent.
Le patient peut également faire une demande de consultation des éléments communicables (conformément à la législation applicable, certaines données d’informations ne le sont pas) de son dossier médical auprès du praticien référent, qui lui permettra cet accès dans les conditions prévues par la Loi.
La consultation de son dossier médical est assurée en la présence du praticien référent. Un accompagnement par une tierce personne choisie librement par lui est fortement recommandé. Compte tenu de la teneur strictement personnelle des informations contenues dans le dossier médical, cette tierce personne a l’obligation de respecter la confidentialité des informations fournies. La traçabilité écrite de sa demande sera enregistrée, même en dehors des cas où il aurait demandé une copie d’éléments communicables.
Pendant et après son séjour
Conformément à la Loi n° 2002-303 du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité de système de santé, et au Décret n° 2002-637 du 29 avril 2002 relatif à l’accès aux informations personnelles détenues par les professionnels et les établissements de santé, le patient peut, dans les conditions prévues, avoir accès à son dossier médical et se faire communiquer à lui-même, ou à un Médecin qu’il a désigné par écrit, une copie de pièces de son dossier médical. Il doit adresser une demande écrite au Directeur de la Polyclinique accompagnée d’un justificatif de son identité. Les frais de copie et d’expédition du dossier médical sont intégralement à la charge du demandeur.
La copie du dossier médical sera transmise dans un délai maximum de 8 jours s’agissant d’un séjour inférieur à 5 ans, dans un délai maximum de 2 mois s’agissant d’un séjour supérieur à 5 ans (Article L.1111-7 du Code de la Santé Publique.
Commission des Usagers (CDU)
Missions
Composition
Fonction | Titulaire | Suppléant |
---|---|---|
Président | Nicolas Daudé | Elisabeth BRINGER |
Médiateur médical | Jean Marie Granier | Angelin Tarasco |
Médiateur non médical | Valérie Guillou | Joëlle Riche |
Médecin représentant la CME | Jean François BOYER | Matthieu CESAR |
Représentant des usagers | Corinne Agut (LCC) Tél : 06.11.12.37.28 | Marie Claude Ferrères Salvaire (LCC) Tél : 04.67.23.88.58 |
Représentant des usagers | Laurence Thomas ( VMEH ) Vice présidente Tél : 06 22 44 26 99 | Danièle Esperou ( FNATH ) Tél : 04 67 37 85 94 |
Représentant du personnel infirmierou aide-soignant | Caroline Bakri | |
Représentant commission des soins infirmiers/rééducation/médico-techniques | Anne Line Rousselet | Caroline Bakri |
Fonctionnement
L’ensemble des plaintes et réclamations écrites adressées à l’établissement est transmis au Directeur. Les Médiateurs peuvent être saisis par le Directeur ou directement par l’auteur de la plainte ou de la réclamation. Le Médiateur médical est compétent pour connaître des plaintes ou réclamations qui mettent exclusivement en cause l’organisation des soins et le fonctionnement médical du service, tandis que le Médiateur non Médecin est compétent pour connaître des plaintes ou réclamations étrangères à ces questions. Si une plainte ou réclamation intéresse les deux Médiateurs, ils sont simultanément saisis. La Commission peut avoir accès aux données médicales relatives aux plaintes sous réserve de l’obtention préalable de l’accord écrit du patient concerné ou de ses ayants droit si le patient est décédé.
Les membres de la Commission sont astreints au secret professionnel.
Un Registre des Réclamations est à la disposition des plaignants au Secrétariat de Direction.
Dispositif public d‘indemnisation des victimes d’accidents médicaux
La Loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades a prévu un dispositif de réparation des conséquences des accidents médicaux graves en permettant aux victimes de s’adresser à la Commission de Conciliation et d’Indemnisation (CCI).